Event: Siege of Iranian Embassy, London Date: 30 April 1980 Summary: Six armed men stormed the embassy, taking 29 hostages and making various demands on the new Khomeini government. Police responded to an alarm, they knocked on the door and the head terrorist told them to go away. Crowds of Iranians arrived and began chanting support for the hostage-takers. Police set up a command post in a nearby school. To mask the noise of their work, commercial airline flights were diverted to fly overhead and a crew operated jackhammers, pretending to fix a gas leak. The Strategic Air Service (SAS) counter-terrorist unit was about to go on an exercise, having been alerted to a fake terrorist incident in the North of England. A former SAS member who was working as a dog-handler alerted his former colleagues that they might be needed. Authorities began making a full-size replica of the embassy to practise ways of storming the building.
By the sixth day, hostage-takers threw one dead body out the front door, and police feared others were dead. The SAS began their assault from three sides at 7:24 p.m. Two stun grenades malfunctioned, and a soldier kicked in a window by mistake, alerting hostage-takers. Another solider got caught up in his ropes, blocking the way for his colleagues. Another SAS team came in from balconies and through an adjoining embassy whose wall they’d quietly been taking down all week.
Result: All but one hostage-taker were shot dead. One other dead body was found—that of a hostage. The surviving hostage-taker was tried and sentenced to life in prison.
Lessons Learned: The situation was made more difficult by language barriers and crowds of protesters. There was the unusual procedure of police knocking on the front door and the equally unusual response when the hostage-taker opened the door and told police to go away. The happenstance of a former SAS member alerting his colleagues may have helped immeasurably, as did the happenstance of an SAS simulation at the same time as a real incident. Bad luck with stun grenades and the broken window could have been tragic. The need to involve countless others, such as air-traffic control, the gas company and nearby building owners, is a lesson. The surprisingly low toll, with 24 hostages and one hostage-taker surviving is a pleasant surprise.
Événement: Siège de l’ambassade iranienne, Londres Date : 30 avril 1980 Sommaire : Six hommes armés prennent d’assaut l’ambassade, détenant en otage 29 personnes et formulant diverses demandes au nom du nouveau gouvernement Khomeiny. Les policiers, répondant à une alerte, frappent à la porte de l’ambassade pour se faire répondre par le chef terroriste de quitter les lieux. Une foule d’Iraniens se présentent à l’ambassade et commence à scander leur appui aux preneurs d’otages. Les policiers établissent leur poste de commande dans une école située à proximité. Pour masquer le bruit de leurs activités, des vols commerciaux sont détournés et passent au-dessus de l’ambassade. Une équipe de travailleurs utilise un marteau-piqueur, prétendant réparer une fuite de gaz. L’unité contre-terrorisme Special Air Service (SAS), est sur le point de partir en exercice, ayant été avertie d’un faux incident terroriste dans le nord de l’Angle- terre. Un ancien membre de la SAS qui travaille comme maître-chien avertit ses anciens collègues qu’on pourrait bien avoir besoin d’eux. Les autorités commencent à fabriquer une réplique grandeur nature de l’ambassade pour répéter divers scénarios d’attaque de l’édifice.
Le sixième jour, les terroristes ouvrent la porte avant et jettent à la rue le corps d’un otage mort. La police craint pour les autres. À 19 h 24, la SAS amorce son assaut sur trois côtés. Deux grenades assourdissantes ne fonctionnent pas et un soldat brise une fenêtre par inadvertance, alertant ainsi les preneurs d’otage. Un autre soldat embourbé dans ses cordes bloque le chemin à ses collègues. Une autre unité SAS réussit à entrer à partir des balcons et d’une ambassade adjacente, dont les murs avaient été silencieusement abattus pendant la semaine.
Résultat : Tous les preneurs d’otages sont tués, sauf un. On découvre le cadavre d’un autre otage. Le seul terroriste vivant est jugé et condamné à la prison à vie.
Leçons retenues : La situation a été aggravée par la barrière des langues et la foule de manifestants. À cela s’ajoutent l’étrange procédure des policiers qui ont frappé à la porte de l’ambassade et la tout aussi étrange réponse du preneur d’otages qui a ouvert la porte et demandé aux policiers de quitter les lieux. Le hasard a aussi immensément joué en leur faveur avec cet ancien membre de la SAS qui a pu avertir ses collègues et cette unité de la SAS qui se préparait, au moment même de l’incident, à répondre à une simulation. Par contre, le problème avec la grenade assourdissante et la fenêtre cassée aurait pu être tragique. On doit tirer une leçon de la nécessité d’impliquer de nombreux autres intervenants comme les responsables du contrôle de la circulation aérienne, la compagnie de gaz et les propriétaires des édifices voisins. Étonnamment, il y a eu peu de pertes humaines – avec 24 otages vivants et un terroriste épargné – ce qui s’est révélé une agréable surprise.