Event: Union Carbide Chemical Disaster, Bhopal, India
Date: 3 December 1984
Summary: Methyl isocyanate leaked out of the plant and into the camp and town nearby. Some reports said the accident was caused by sabotage, and others suggested that workers had gone on a long tea break after hearing multiple and confusing alarms. The American CEO was arrested when he went to India. The company’s sister plant in Institute, West Virginia had a highly publicized leak some months later. A flock of lawyers went to the scene to initiate lawsuits and seek clients, as often happens at crisis. As many as half a million Indians claimed damages, about half of whom provided no physical evidence. Three quarters of the claims came from areas the Indian government did not designate as affected by the event.
Result: Perhaps 4,000 dead and 11,000 injured.
Lessons Learned: Your crisis may occur thousands of miles away from your head office. There may be rumours about the causes for years afterwards. Having the CEO or chair go to the site is not always the best approach. The shanty town around the plant may have grown up because plant officials installed a pipe providing potable water as a humanitarian gesture. Note the hubris and irony of the release at Union Carbide’s plant in Institute, West Virginia some months after, even though company officials had stated that a similar accident couldn’t happen there. That leak sent 135 area residents to hospital and injured six workers.
Événement : Catastrophe chimique à l’usine Union Carbide, Bhopal, en Inde
Date : 3 décembre 1984
Sommaire : La catastrophe a été provoquée par une fuite d’isocyanate de méthyle qui a touché le campement et la ville à proximité. Certains rapports indiquent que l’accident a été causé par des saboteurs et d’autres suggèrent que les travailleurs étaient partis prendre une longue pause après avoir entendu plusieurs alarmes déroutantes. Le PDG américain est arrêté dès son arrivée en Inde. Quelques mois plus tard, la société sœur de l’usine à Institute, en Virginie-Occidentale, subit elle aussi une fuite, celle-là très médiatisée. Une foule d’avocats se rendent sur les lieux pour intenter des poursuites et rechercher des clients, comme cela arrive souvent en cas de crise. Un demi-million d’Indiens, dont environ la moitié sans aucune preuve matérielle, réclament des dommages-intérêts. Les trois quarts des réclamations proviennent de régions que le gouvernement indien n’a pas désignées comme étant touchées par l’événement.
Résultat : Peut-être 4 000 morts et 11 000 blessés.
Leçons retenues : Une crise peut se produire à des milliers de kilomètres de votre siège social, et les rumeurs sur les causes de l’événement vous hanter bien des années plus tard. De plus, la visite du PDG ou du président sur le site de l’événement n’est pas toujours la meilleure idée. Il se peut que les bidonvilles autour de l’usine aient vu le jour parce que, dans un souci humanitaire, les responsables de l’usine avaient installé une conduite d’eau potable. Il faut aussi souligner l’arrogance et l’ironie qui ont marqué la fuite survenue quelques mois plus tard à l’usine d’Union Carbide à Institute, en Virginie-Occidentale, alors que les responsables de la compagnie avaient déclaré qu’il était impossible qu’un accident semblable se produise à cet endroit. Cette fuite a pourtant entraîné l’hospitalisation de 135 résidents de la région et blessé six travailleurs.