Summary: A gasoline tank truck overturned and collided with a small car. A bystander probably called emergency services, and both police and ambulance arrived at about the same time. The police officer went to a pay phone away from the scene, and medical responders went right to the crash site. Gasoline spread through the street. The liquid soaked responders’ clothing. The driver of the car was trapped inside, but responders could not use the jaws of life, for fear a spark would ignite the gas. Then the driver began to have heart problems, but medical responders didn’t use a defibrillator for fear of igniting the gasoline. Responders had too little foam to spread it over the entire site, and that response had to wait until more arrived. The liquid gas ran through the streets, into sewers and into the Thames River, creating a new response challenge on the water with threats to wildlife, drinking-water and pleasure craft. Gaseous fuel became an explosion hazard. One explosion occurred in a pub cellar, caused by a spark from an automatic timer.
Result: No loss of life. Some damage to the environment.
Lessons Learned: Police, fire and medical people all use different response techniques. Different response techniques are required during the same event—fire, explosion, spill, water pollution. Solving one problem with the jaws of life or a defibrillator can cause a worse problem. The definition of a problem and preferred solutions changes quickly. There is a need to coordinate responses among emergency services.
Événement : Centre-ville de Walton – renversement d’un camion d’essence
Date : 11 avril 1987
Sommaire : Un camion-citerne rempli d’essence s’est renversé et est entré en collision avec une petite voiture. Un témoin a probablement appelé les services d’urgence, car les policiers et les ambulanciers sont arrivés à peu près au même moment. L’agent de police s’est rendu à un téléphone public loin de la scène, alors que les intervenants médicaux se sont rendus directement sur les lieux de l’accident. L’essence s’est propagée dans la rue. Le liquide a imbibé les vêtements des intervenants. Le conducteur de la voiture était coincé à l’intérieur, mais les intervenants n’ont pas pu utiliser les pinces de désincarcération, de peur qu’une étincelle enflamme l’essence. Ensuite, le conducteur a commencé à avoir des malaises cardiaques, mais les intervenants médicaux n’ont pas utilisé de défibrillateur de peur d’enflammer l’essence. Les secouristes avaient trop peu de mousse extinctrice à étaler sur l’ensemble du site. Ils ont donc dû attendre l’arrivée de mousse supplémentaire. Le gaz liquéfié s’est répandu dans les rues, les égouts et le fleuve Tamise, créant une nouvelle difficulté d’intervention, dans l’eau cette fois, en raison des menaces sur la faune, l’eau potable et les embar-cations de plaisance. Le combustible gazeux représentait un risque d’explosion. Une explosion s’est d’ailleurs produite dans la cave d’un pub, provoquée par une étincelle provenant d’une minuterie automatique.
Résultat : Aucune perte de vie. Certains dommages causés à l’environnement.
Leçons retenues : Les policiers, les pompiers et l’équipe médicale ont tous utilisé différentes techniques d’intervention. Un même événement (incendie, explosion, déversement, pollution des eaux) exige différentes techniques d’intervention. Résoudre un problème avec des pinces de désincarcération ou un défibrillateur cardiaque peut causer un autre problème plus grave. La définition d’un problème et les solutions à privilégier changent rapidement. Il est donc nécessaire de coordonner les interventions des différents services d’urgence.